Le Marché immobilier en France en 2024 : Quelles évolutions par rapport à 2023 ?

2024, une année de transitions

Le marché immobilier français en 2024 affiche une résilience face à des conditions économiques difficiles. Les intentions d’achat et de vente progressent, et les préoccupations énergétiques redéfinissent les priorités des acheteurs et des propriétaires. Les jeunes et les CSP+ restent les moteurs principaux du marché, tandis que les professionnels de l’immobilier continuent de gagner en confiance. Cette dynamique positive pourrait ouvrir la voie à une stabilisation durable pour les années à venir

Une hausse des transactions malgré un contexte économique difficile

Malgré les contraintes économiques, notamment la hausse des taux d’intérêt, les transactions immobilières connaissent une légère progression. En effet :

  • 25 % des Français âgés de 25 à 65 ans ont acheté une résidence principale au cours des trois dernières années, soit une légère augmentation par rapport à 2023 (+1 point).
  • Les ventes immobilières suivent également cette tendance, avec 11 % des Français ayant vendu leur résidence principale, un chiffre stable par rapport à 2023.

Les jeunes adultes (25-34 ans), les Franciliens et les CSP+ figurent parmi les acteurs principaux de cette dynamique, portés par une recherche active de biens et un pouvoir d’achat immobilier encore significatif.

Le marché Immobilier en France en 2024 : Une dynamique contractée mais prometteuse

En 2024, le marché immobilier français affiche des évolutions significatives par rapport à 2023. Si certaines tendances restent stables, d’autres, comme les intentions d’achat et la perception des professionnels du secteur, montrent des dynamiques intéressantes. Voici un tour d’horizon des principales évolutions.

Une hausse des transactions malgré un contexte économique difficile

Malgré les contraintes économiques, notamment la hausse des taux d’intérêt, les transactions immobilières connaissent une légère progression. En effet :

  • 25 % des Français âgés de 25 à 65 ans ont acheté une résidence principale au cours des trois dernières années, soit une légère augmentation par rapport à 2023 (+1 point).
  • Les ventes immobilières suivent également cette tendance, avec 11 % des Français ayant vendu leur résidence principale, un chiffre stable par rapport à 2023.

Les jeunes adultes (25-34 ans), les Franciliens et les CSP+ figurent parmi les acteurs principaux de cette dynamique, portés par une recherche active de biens et un pouvoir d’achat immobilier encore significatif.

Le budget immobilier : une hausse continue mais des crédits en recul

La hausse des prix immobiliers, particulièrement marquée dans les grandes agglomérations, pousse les budgets à la hausse. Plus de 55 % des acheteurs ont investi plus de 200 000 € dans l’acquisition de leur résidence principale, contre 47 % en 2023.
Cependant, le recours au crédit diminue, atteignant 75 % des acquéreurs, soit une baisse de 9 points par rapport à 2022. Les crédits se raccourcissent également, traduisant une prudence face aux incertitudes économiques.

Des intentions d'achat et de vente en hausse

Les intentions d’achat progressent sensiblement : 31 % des Français envisagent d’acquérir un bien dans les deux prochaines années, contre 26 % en 2023. Cette augmentation est particulièrement notable en Île-de-France et dans les régions comme le Centre-Val de Loire.
Du côté des vendeurs, 14 % des Français prévoient de vendre un bien immobilier en 2024, une progression notable par rapport aux années précédentes.

Les zones géographiques et les préférences évoluent

Le choix de l’emplacement reste central dans les décisions immobilières.

  • Résidences principales : Les zones périurbaines (38 %) et rurales (37 %) continuent de séduire, bien que les grandes agglomérations regagnent du terrain.
  • Résidences secondaires : Les Français plébiscitent les zones rurales (60 %), tandis que les biens locatifs se concentrent dans les grandes villes (50 %).
  • La Bretagne et l’Occitanie restent parmi les régions les plus attractives, alors que l’Île-de-France et le Centre-Val de Loire voient une forte proportion de leurs habitants désirer quitter ces régions.

Les zones géographiques et les préférences évoluent

Le choix de l’emplacement reste central dans les décisions immobilières.

  • Résidences principales : Les zones périurbaines (38 %) et rurales (37 %) continuent de séduire, bien que les grandes agglomérations regagnent du terrain.
  • Résidences secondaires : Les Français plébiscitent les zones rurales (60 %), tandis que les biens locatifs se concentrent dans les grandes villes (50 %).
  • La Bretagne et l’Occitanie restent parmi les régions les plus attractives, alors que l’Île-de-France et le Centre-Val de Loire voient une forte proportion de leurs habitants désirer quitter ces régions.

Un intérêt croissant pour la rénovation énergétique

Les enjeux énergétiques prennent une place centrale dans les projets immobiliers. 60 % des propriétaires envisagent de réaliser des travaux de rénovation énergétique, portés par les obligations réglementaires et les incitations financières.
De plus, 62 % des Français se disent prêts à acheter un bien classé F ou G, à condition de pouvoir effectuer des rénovations pour améliorer sa performance énergétique.

Une meilleure image des professionnels de l'immobilier

L’image des professionnels de l’immobilier s’améliore encore en 2024, atteignant 71 % de satisfaction positive, soit une augmentation de 6 points par rapport à 2023. Les trois quarts des transactions récentes (achat ou vente) ont été réalisées avec l’aide d’un agent immobilier, témoignant de leur rôle essentiel dans un marché toujours plus complexe.